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Waves on the Rocks

ROCHER 
DE l'émerveillement

« Devant le rocher de l’Emerveillement, je retrouve une âme d’enfant. Rêveur, contemplatif, je laisse exprimer un large sourire pour moi-même et pour tout ce qui est autour de moi. »   

 

          (Je laisse s’exprimer l’enfant qui est en moi)

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            JE M’EMERVEILLE,

           JE SOURIS A MOI-MEME, AUX AUTRES, A LA VIE

Le mot « émerveillement » provient de l’union du mot « miracle » et du verbe « admirer ». C’est le ressenti que j’éprouve en présence de quelque chose de plus grand que moi. Une élévation intérieure qui m’ouvre à mon environnement avec une vision libéré de mes pensées, de mes croyances, de mes souvenirs. C’est redécouvrir ce monde que je croyais connaître en laissant s’exprimer ma joie, ma poésie.

C’est m’autoriser à retrouver la spontanéité de l’enfance : ne pas chercher à comprendre, à intellectualiser, à juger. Juste redécouvrir dans la gratitude ces grandes ou petites choses avec lesquelles je me suis familiarisé, devant lesquelles je passe aveuglé par l’habitude, par mon rythme de vie, mes certitudes, mes peurs, mon statut d’adulte.

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Je peux choisir de retrouver mon individualité originelle, ce regard du cœur qui me rend sensible aux mille et unes richesses du quotidien. Les couleurs d’un coucher de soleil, le silence d’un paysage enneigé, le gazouillis des oiseaux sur le chemin, la saveur délicate d’un plat, la beauté d’une œuvre d’art, la chaleur des sourires échangés avec mes proches… La faculté de m’émerveiller ne dépend pas de mon environnement, mais de la façon dont je le perçois. Il ne tient qu’à moi de redonner leur éclat à tous ces trésors oubliés qui jalonnent mon existence.

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Pour jouir à nouveau de ces sensations, de ces images, de ces odeurs, de ces sons, de tous ces cadeaux que la vie m’offre à chaque instant, je me reconnecte à l’enfant qui est en moi. Je m’applique à retrouver cette insouciance et cette magie qui m’entraînent sur les voies des champs du possible. J’avance dans la vie en retrouvant cette « fraîcheur » qui vient enrichir mes expériences, qui me fait percevoir l’extraordinaire dans l’ordinaire de chaque jour. A l’image d’un enfant, je me préoccupe du moment présent avec un regard neuf, débarrassé des repères du passé. Non pas avec naïveté, mais avec le choix consenti d’appréhender le monde sans peur ni rancœur, avec curiosité, envie et reconnaissance.

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L’émerveillement me procure de nombreux bénéfices. Je prends conscience et j’apprécie la beauté, la grandeur de ce qui m’entoure. Je ne suis plus seulement centré sur ma personne, mais sur cet environnement tellement plus grand que moi que je reconsidère mes difficultés, mes attentes. Cette admiration que je ressens pour ce que je possède déjà me libère de l’envie d’autre chose. Ce goût retrouvé de la reconnaissance, de la curiosité, de la découverte m’ouvre à la sociabilité, au plaisir, au bien-être, à l’amusement.

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Vivre les moments « comme si c’était la première fois ». Raviver ces saveurs de mon enfance, cette excitation spécifique associée à la découverte. Aider mon enfant intérieur à s’exprimer librement, à prendre sa place dans ma vie d’adulte. Ne plus refouler ces peurs, ces désirs, ces bagages de mon passé. Bâtir les fondations de cette cohabitation constructive entre la spontanéité, l’innocence, le pouvoir du rêve et le sens des responsabilités, les acquis de l’expérience, la liberté de penser. Me réaliser entièrement dans la pleine expression de moi.

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S'émerveiller, c’est aussi donner à mon visage l’expression du sourire. Cette attitude positive demande la mobilisation d’une « équipe » de dix-sept muscles appelés zygomatiques. Elle est le témoignage considéré comme universel, inné et génétiquement déterminé de ma sympathie, de mon plaisir, de mon bien-être, aux vertus insoupçonnés sur ma santé physique, mentale et sur ma vie sociale.

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Un proverbe chinois prétend même que « un sourire trois fois tous les jours rend inutile tout médicament ».

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Un sourire :

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. Participe au renforcement de mon système immunitaire affaibli par les émotions négatives en réoxygénant plus rapidement les cellules de mon organisme.

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. Diminue le stress et soulage la douleur par la sécrétion d’endomorphines. Il libère aussi les muscles de la mâchoire, les traits du visage. Les thérapies du rire connaissent un succès croissant en milieu hospitalier.

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. Me rend positif par la production de dopamine et de sérotonine qui induisent une sensation de bien-être intérieur. Cet état contribue à un bon équilibre physiologique et psychologique.

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. Me permet de changer mon environnement en améliorant l’humeur des personnes qui me côtoient. L’être humain est programmé pour être sociable. Il possède en effet un système de coordination activé par ses neurones « miroirs » qui permet au cerveau de stimuler les mêmes régions que celles de la personne qui lui adresse un sourire. Un sourire peut donc en entraîner beaucoup d’autres !

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. M’ouvre des portes en renforçant mon attirance, ma capacité d’attraction. Je parais plus sociable, plus ouvert au contact, plus rassurant, apaisant pour les autres. On a plus facilement tendance à écouter, à suivre une personne qui sourit. 

 

Toute relation dépend de la manière dont je communique : les mots comptent pour moins de dix pour cent, la voix pour environ quarante pour cent et le non-verbal pour plus de cinquante pour cent. Le non-verbal, c’est le langage du corps, la posture, les gestes, les attitudes, les odeurs, la tenue vestimentaire, les expressions du visage. Un sourire naturel et sincère me permet de donner une meilleure image, de faciliter la conversation. L’ambiance est plus détendue, le dialogue plus constructif. Et plus je motive la bonne volonté et l’intérêt de mes interlocuteurs, plus je développe des ressentis positifs de confiance, d’appartenance, de satisfaction.

Exercice : LA RESPIRATION SOURIRE

En position debout, les yeux fermés : « Je prends conscience de ma respiration… Respiration que j’amène de plus en plus douce, de plus en plus régulière, de plus en plus abdominale… Je laisse un large sourire se dessiner sur mon visage… Je monte les bras sur les côtés, à hauteur de ma tête, paumes des mains vers le ciel… Mon corps tout entier dessine un grand sourire… Je prends une profonde inspiration et sur le temps de rétention d’air poumons pleins, je laisse venir à moi les images de choses qui m’invitent à sourire… Et quand le besoin d’expirer se fait sentir, tout en gardant l’expression du sourire sur mon visage, je redescends mes bras le long de mon corps et j’accueille toutes les sensations positives induites par ce mouvement… Mouvement que je refais encore deux fois… Puis je récupère en position debout en portant mon attention sur le sourire toujours présent sur mon visage… Sourire pour moi-même et pour tout ce qui est autour de moi… Je laisse bien entrer dans mon cœur toutes les émotions positives qui peuvent être associées à ce sourire… Je prends bien le temps d’accueillir ces ressentis positifs, agréables… » 

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